• En novembre dernier, j'ai planté dans mon nouveau jardin Ligérien plusieurs rosiers en racines nues. Ils fleurissent pour la première fois. Malgré la chaleur, c'est bien en ce moment qu'ils m'offrent leurs roses. Ils sont tous beaux, le feuillage ne donne pas de signe de coup de chaleur. Je ne peux pas les arroser souvent puisque je ne suis pas là. 

    La terre limoneuse de ce jardin semble leur convenir. Si elle est sèche en surface, il semble qu'elle reste fraiche en profondeur. La loire n'est pas loin, ni la Cisse et le Cissereau, deux cours d'eau. Je commence à apprivoiser cette terre. Les endroits les plus secs sont sous les bouleaux, ces deux là sont de vrais soiffards et ils ne laissent pas de fraicheur à leur pied. Je vais donc déménager ce qui j'y ai planté. Mais cela est une autre histoire.

     

    Aujourd'hui je vous montre mes jolis rosiers qui me semblent très prometteurs. Les connaissez-vous ?

    'Pink Paradise' (Delbard)

    Une couleur que je ne pensais pas planter dans mon jardin mais je le trouve ravissant. Ses fleurs sont doubles, rose fuchsia à revers et coeur abricot.  Un parfum d'anis et d'estragon. Elue plus belle rose du siècle en 2011 au concours international de Lyon.

    'Excelsa' ou 'Red Dorothy Perkins' 

    Il s'agit d'un rosier ancien créé par Walsh (États-Unis), en 1909. Il s'agit d'un géant mais je vais essayer de le cultiver en arbuste. On verra comment il se comporte. C'est mon amie Colette qui me l'a offert.

     

     'La marrante du Bois Tahon' (MelaRosa)

    un drôle de rosier qui reste en bouton. Il fera merveille dans mes compositions florales.

     

     'Petite coquine de Chedigny'

    Ce rosier est un enfant du village de Chédigny, auquel André Eve avait attribué ce nom sympathique. Eh oui il s'agit au départ d'un semis spontané. La nature fait vraiment des petites merveilles.

     

     'Lovely Lin' (MelaRosa).

    Une fleur simple, légère et très romantique. J'ai choisi comme compagne pour ce rosier une graminée. Ces deux là devraient s'entendre. J'aime beaucoup ses rameaux colorés qui tranche avec la pâleur de la rose. J'aimerai bien essayer d'en faire une aquarelle.

    'Le rosier des Hauts Clochers' (MelaRosa)

    Comment résister au romantisme de cette fleur semi-double en coupe. oups ! il faut déjà que je coupe les fleurs fanées. Sa floraison est continue. Il m'a déjà offert des roses.

    'Louise de Bettignies' (MelaRosa)

    J'ai  raté la photo mais j'aurai le temps de photographier sous une meilleure lumière cette merveille pendant la saison puisque ce rosier fleurit en continu. Rose poudré, romantique, un beau feuillage vert tendre et luisant. Ravissant !

    'La rose du Tigre'

    Il a été un des premiers à fleurir et sa floraison semble très longue. Il est remontant. Il fait de beaux bouquets de fleurs en coupe rose avec une pointe de mauve à l'intérieur qui lui donne une belle profondeur. J'ai envie d'être une abeille pour plonger dans son coeur. Sublime !

     'Rosa Palustris'

    Un rosier botanique qui pousse les lieux marécageux dans la nature. Dans mon jardin je l'ai planté près de la mare où la terre devrait rester fraiche. Il est déjà magnifique. Simple, émouvant, naturel.

     J'ai encore d'autres rosiers à vous montrer. J'ai hâte de voir leurs premières fleurs.

    A suivre...


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  • Dans mon jardin de la vallée des rois, tout fleuri pour la première fois. C'est magique ! Chaque fleurette est une promesse de beautés futures. Il faut du temps pour créer un jardin même si dans ma tête cela va beaucoup plus vite. Mais même si je suis impatiente, je ne dois pas aller trop vite. Ce serait dommage de ne pas profiter de tous ces débuts de tout, ces premières fois.

    J'ai remplacé les vilains pots en plastique par des morceaux de jutes. Les plantes aquatiques pourront s'épanouir plus facilement et surtout ce sera bien plus joli. 

    Le début de tout

    Le début de tout

    Cela plaît bien aux grenouilles mais elles ne semblent pas difficiles même la bâche encore visible leur sert de plage.

    Le début de tout

    J'ai placé un petit salon de jardin, un peu plus loin, pour pouvoir se poser. Car c'est bien en observant et en rêvant, une tasse de thé à la main, que j'invente le mieux mon jardin. Il me fallait donc une table pour pouvoir poser cette tasse.

    Le début de tout

    Je peux y observer les premières fleurs. Quel bonheur !

    Le début de tout Le début de tout Le début de tout

    Le début de tout

     Le début de tout

    Le début de tout

     Le début de tout

    Le premier massif commence à être un peu ébouriffé comme j'aime même s'il y a, à mon goût, bien trop d'espaces encore entre chaque plante. Mais ça ne va pas durer ;)

    Le début de tout

    Le début de tout Le début de tout Le début de tout

     Le début de tout Le début de tout

     Une ambiance se met en place doucement. L'été et la chaleur vont interrompre les floraisons sans aucun doute. Mais déjà je pense à l'automne. Car, je l'ai bien compris, cette nouvelle terre limoneuse préfère recevoir les nouvelles plantations à l'automne.


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  • Ce n'est pas simple pour moi d'imaginer et de voir en grand. 

    Dans mon jardin de poche, j'ai beaucoup planté, depuis plus de 10 ans, très serré voir même les plantes les unes dans les autres, ce qui lui donne un petit côté échevelé aujourd'hui. Cela ne me gêne pas, bien au contraire. J'aime ce fouillis végétal. Je m'y sens bien. Le jardin est à ma taille, il est fait pour moi. Il est mon hâvre, mon refuge.

    Aujourd'hui, je prépare mon nouveau jardin, celui dans la vallée des rois de la renaissance ou je vivrai complètement dans quelques années, lorsque je serai à la retraite. Ce grand jardin, j'aimerai qu'il soit lui aussi à ma taille. J'entend par là que je ne m'y perde pas. Il y aura sans doute, c'est encore un peu flou, plusieurs espaces mais dans une même ambiance. Une balade romantique avec des massifs comme de gros bosquets qui cacheront des petits espaces où je pourrai me sentir bien. Comme pleins de petits jardins, de petits refuges pour moi et mes amis de la nature. 

    Regardez cette partie du jardin aujourd'hui. Evidemment cela ne correspond pas du tout à mon idée de jardin refuge. J'ai besoin de votre aide. Pour le côté romantique mais aussi pratique, nous avons installé un petit lampadaire mais il est posé là tout seul à côté d'un laurier sauce que j'ai commencé à rajeunir. Il était pris dans un pyracantha et dans les ronces. Gilles et moi avons mis plusieurs jours à tout retirer.

    Contre le mur, de beaux hortensias en bonne santé et parfaitement bien alignés. Tout cela est beaucoup trop sage, beaucoup trop vide.

    Nous sommes là dans le jardin devant la maison visible de la rue, trop visible je trouve. Je voudrais que mon jardin soit un peu plus mystérieux, plus intime.

    Le soleil est présent toute la matinée, c'est bien agréable en été. Les hortensias sont très vite à l'ombre. La terre est limoneuse, neutre même probablement légèrement acide. Forcément j'ai envie d'arbustes, d'arbres même, de vivaces, de fougères, pourquoi pas de rosiers aussi. Des verticales c'est certain, des buissons aussi, mais surtout des courbes.

      

    Voilà qui étonne mon gentil voisin à moustache ! Il fronce un peu le nez quand même devant toutes mes envies.

    Des idées pour mon nouveau jardin ?

     A l'automne je plante, je transforme, j'invente.... mais quoi et comment ? Qu'en pensez vous ? Donnez moi vos idées.

     


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  • Alors voyons où j'en étais restée ?

    Et si je creusais une mare... (4)

     Ah oui ! Je me suis donc rendu compte en remplissant la mare qu'elle remontait dans la rivière. 

    début Juin 2022

    Et si je creusais une mare... (4)

     Et si je creusais une mare... (4)

     Vous voyez où se situe le problème ? Le niveau de la rivière est sous le niveau de la mare. J'ai posé la bâche de la rivière sur la bâche de la mare. Jusque là tout va bien. Mais comme la mare déborde dans la rivière, l'eau passe dessous et non dessus. 

    Et si je creusais une mare... (4)

    J'ai donc dû refaire le lit de la rivière en le remontant un peu. J'ai remis la terre que j'avais retiré. Faire et refaire c'est toujours travailler. Heureusement que j'ai une belle brouette toute neuve maintenant. Et j'ai aussi collées les deux bâches entre elles avec une colle spéciale. J'en ai mis partout et bien sûr l'orage a éclaté alors qu'il faut laisser sécher avant de mettre en eau. Bref ! Après agacement et énervement, je crois que j'ai réussi.

    Et si je creusais une mare... (4)

    Cela ne se voit pas beaucoup sur les photos mais cette fois ci la rivière est un peu au-dessus de la mare. Je n'ai pas souhaité faire une cascade mais bien un écoulement doux. La cascade serait réalisée à la sortie de l'eau.

     Et si je creusais une mare... (4)

    Pendant tout ce temps, l'électricien a fait venir le courant jusqu'à cette partie du jardin. Car maintenant Il faut brancher la pompe (et son filtre) qui permettra de remonter l'eau de la mare tout en eau de la rivière.

    J'avais imaginé un système qui fonctionnerai avec une pompe solaire mais le spécialiste de chez Truffaut m'a bien expliqué qu'un tel système ne serait pas assez puissant. Bon voilà qui n'était pas prévu du tout au budget. Ah quand l'eau est tiré, il faut la boire ! Si vous vous lancez dans un tel projet, je vous conseille vivement de réfléchir, plus que moi, à cet aspect financier des choses.

    Voici la chose qui m'a été conseillée. Je vous laisse aller voir sur le net les caractéristiques techniques. Ce truc est silencieux, je vous rassure et il ne fait en aucun cas le café ;)

    Et si je creusais une mare... (4) Et si je creusais une mare... (4) 

    Je l'ai enterrée à mi chemin entre le fond du bassin et le haut de la rivière. Il faudra que je trouve plus tard comment cacher ce truc immonde.

    Et si je creusais une mare... (4)

     Gilles a fait le branchement, et moi j'ai 'sauté' dans l'eau pour installer la pompe au fond. Elle est un peu fraiche quand même !

    Et si je creusais une mare... (4) Et si je creusais une mare... (4) 

    J'ai ensuite bloqué le tuyau tout en haut de la rivière avec une pierre et hop ! ça coule, ça marche ! Le tuyau sera enterré dans une petite tranchée le long de la rivière sous la bâche.

    Et si je creusais une mare... (4) Et si je creusais une mare... (4)

    Il reste à cacher la bâche. Et hop encore des brouettes de terre. Vous remarquerez que j'ai laissé beaucoup de bâche de tout côté. J'ai eu peur de trop couper en fait. Je verrai lorsque je végétaliserai si je fait des entailles ou pas. Il vaut mieux trop que pas assez.

      Et si je creusais une mare... (4) Et si je creusais une mare... (4)

     Les premières plantes sont arrivées bien vite. Pour le moment elles sont posées dans des pots. Je ferai ça mieux plus tard.

     Et si je creusais une mare... (4)

    Et si je creusais une mare... (4)

     Et si je creusais une mare... (4)

    et la rivière coule dans la mare. Les premières pierres, petits et gros cailloux sont arrivées.  La rivière est beaucoup trop large, une vraie autoroute. Je ne vais pas laisser cela comme ça bien sûr. J'imagine des méandres. Il me faut trouver des pierres de toutes tailles.

    Et si je creusais une mare... (4)

     Tout cela ne fait pas encore très naturel. C'est un peu le chaos. Je tatonne. 

    Et si je creusais une mare... (4)

     Mon époux dit qu'un bon début c'est la moitié du résultat. 

     Et si je creusais une mare... (4)

    Et si je creusais une mare... (4)

    L'eau est encore très trouble. Mais la vie est déjà là !

    Et si je creusais une mare... (4)

    l'aventure de ma grande mare et de sa rivière ne fait que commencer. Déjà un couple de chardonneret élégant vient chaque jour prendre un bain, l'écureuil, curieux et malicieux est venu voir ce qui se passait là, les chats des voisins contemplent l'eau couler, une libellule déprimée aime déjà le lieu mais ce sont bien les grenouilles qui ont pris possession de la mare. J'en ai déjà compté 4. 

    Et cela valait bien quelques efforts non !?


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  • Enfin c'est le printemps et j'ai de la chance il fait suffisamment chaud pour que je puisse installer la bâche. En effet, sous les rayons du soleil l'EPDM devient mou et épouse bien plus facilement les contours des paliers de la future mare.

    Comme je ne suis dans la nouvelle maison que pendant certains week-ends et pour les vacances, il était difficile de commander la bâche comme je voulais le faire. Je suis donc tout simplement aller chez Truffaut à Blois. Il y avait tout ce que je souhaitais : bâche et tissus géotextile pour placer dessous. Nous sommes passés au magasin le samedi matin et le responsable du rayon nous a livré l'après-midi même, avec en plus de bons conseils. Il a déposé la bâche au plus près du bassin.

    Avant de poser géotextile et EPDM, il faut vérifier le niveau de chaque palier et aussi le fond. Tout doit être le plus droit possible sinon l'eau ne se repartira pas bien partout. Un peu de terre par ci, j'en retire par là. Je lisse. Je retire le moindre cailloux, la plus petite pierre. Cela prend du temps mais c'est vraiment important.

    Et si je creusais une mare... (3) Et si je creusais une mare... (3)

     Il y a du boulot, c'est pas vraiment droit tout ça

     Et si je creusais une mare... (3)

     Dans mon projet, j'ai prévu une plage en pente douce sécurisante pour hérissons et piafs mais aussi en cas de débordement. Les orages sont fréquents nous l'avons vu ces dernières semaines.

    Et si je creusais une mare... (3)

    Bon j'ai oublié de faire une photo lorsque j'ai placé le géotextile. La toile tissée blanche et toute douce est posée entre la terre et la bâche pour éviter que les racines des arbres et arbustes percent cette dernière. Pour placer le géotextile, c'est assez simple. Le plus compliqué c'est de poser la lourde bâche. Gilles a dû m'aider à la déplier et à la faire glisser dans le trou. C'est en chaussettes, pour éviter les petits cailloux sous les chaussures, que j'ai essayé d'opérer en faisant le moins de plis possible, sans déplacer le géotextile qui évidemment se boudinait dessus au fur et à mesure. Grr ! 

    Bon pour les plis, j'en ai fait beaucoup trop. L'eau va donc remonter le long des plis et hop glisser dans la terre. Je vais vite m'en rendre compte en remplissant la baignoire, euh ! le bassin. La seule solution que j'ai trouvée est de coller au maximum les plis avec de la colle spéciale. Mouai ! ce ne sera pas parfait. Les premiers paliers sont suffisamment profonds et droits pour garantir la sécurité des poissons.

    Au fond j'ai placé un parpaing. La pompe sera placée dessus pour éviter de brasser le sol qui finira par être boueux. J'ai posé des pierres pour maintenir la bâche, sinon elle se soulève. C'est droit et la mare se remplit uniformément. Ca au moins, c'est réussi.

    Et si je creusais une mare... (3) Et si je creusais une mare... (3)

    Avril 2022

    Cela prend forme :) mais oups ! la mare remonte vers la rivière. Je vous raconte plus tard.

    Et si je creusais une mare... (3)

    A suivre...


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