• La mare de mon jardin ligérien accueille la vie. C'est la première fois que j'observe la naissance d'une libellule déprimée (Libellula depressa).

    Durant le printemps qui suit la ponte, vers le mois de mai, la larve sort de l'œuf. Translucide, elle est souvent appelée prolarve, ou larve primaire, et ressemble davantage à un alevin qu'à une larve de libellule. À ce stade, elle mesure au plus 3 mm de long. Tout juste éclose, elle mue pour la première fois.

    Au cours de son développement, la larve mue plus d'une dizaine de fois. Le nombre de mues réalisées avant l'âge adulte et l'intervalle entre deux mues dépendent des conditions climatiques, de la disponibilité alimentaire et de facteurs génétiques.

    Les émergences ont généralement lieu à la tombée de la nuit. Les premières larves quittent le milieu aquatique vers 20 heures. Les larves sur le point d'émerger adoptent une position verticale. Une demi-heure plus tard, le thorax se gonfle ; les premiers déchirements de cuticule entre les fourreaux alaires se produisent. C'est le thorax qui apparaît le premier, puis surgissent la tête, les pattes, et enfin les ailes, encore fripées. Avant la sortie de l'abdomen, l'æschne se repose, la tête en bas. Puis, par des mouvements de balancier, la libellule se retrouve tête en haut en se raccrochant à son exuvie (enveloppe rejetée lors de chaque mue) et dégage son abdomen. Enfin, les ailes et l'abdomen se gonflent. Vers 22 heures apparaissent les premières æschnes adultes. Elles n'effectuent leur premier vol qu'à l'aube, vers 3 ou 4 heures du matin.

    Le stade que j'ai observé est celui où la libellule libérée de son ancienne peau se hisse sur un tige et petit à petit déploie ses ailes et les fait sécher. C'est très long.

    Vous voyez sous la toute nouvelle et toute jolie libellule, ce qu'il reste de son ancienne peau

     un peu plus loin une autre libellule déprimée

     

    Quelle beauté !

     

    Naissance d'une libellule

    Une demoiselle vient elle aussi de naître

    C'est beau la vie !


    10 commentaires
  • Ceux qui me suivent sur facebook ou instagram ont peut être déjà vu les photos de mes deux canards amoureux. Ils sont venus plusieurs matins pendant mes vacances. Monsieur Coin et Madame Coin viennent manger dans la petite rivière, puis nagent un peu et puis s'endorment tranquillement.

    À l'état sauvage, les canards mangent des plantes aquatiques, des graines, des coquilles d'oeufs, des petits poissons, des crustacés, des vers, des insectes et de petites grenouilles. Il y a tout ça dans ma petite mare mais je ne voudrais pas qu'ils l'a vide toute de même de toute vie. Je ne les ai pas vu plonger pour pêcher un poisson ou une grenouille.

    "Le pain ne fait pas partie du régime alimentaire des canards, cygnes, oies et autres oiseaux, il est dangereux pour leur santé. A forte dose, le sel bloque les reins et le cœur, entraînant la mort», alerte la LPO. Leur système digestif n'est «pas adapté à l'ingestion du gluten présent dans le pain».

    Il reste une heure environ près du point d'eau, font quelques pas dans le jardin, puis s'envolent.  C'est leur parenthèse, leur instant calme, dans mon hâvre. Ils font partie de la biodiversité de mon jardin. Je les laisse et les observe.

     


    12 commentaires
  • Avec le printemps, les petites grenouilles de la mare montrent le bout de leur nez. De temps en temps, elles croassent même un tout petit peu, histoire de faire parler d'elles. Elles ont bien grossi. 


    6 commentaires
  • En voilà une qui aime jouer avec mes graminées. Elle doit penser que je ne la vois pas

    Belle journée !


    7 commentaires
  • N'oubliez pas de compter ! mais de compter quoi ? et bien nos amis piafs.

    Les 27 et 28 janvier prochain ce sont les jours du comptage national des Oiseaux des jardins.

    C'est très facile et la LPO a besoin de nous : "Pour la 12ème année consécutive, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) invitent les citoyens à participer au comptage national des oiseaux des jardins. Le principe est simple : compter durant 1h les oiseaux de son jardin ou d’un parc public pendant le dernier week-end de janvier. Chaque année ces données vont s’ajouter à celles des années précédentes pour permettre d’en apprendre d’avantage sur ces « oiseaux communs ». Cette opération de sciences participatives est un moyen simple et concret de rendre les citoyens acteurs de la connaissance et de la protection de l’avifaune française des parcs et jardins."

    Voici les liens utiles

    https://www.lpo.fr/decouvrir-la-nature/loisirs-nature/agenda-nature/agenda-lpo-france/2024/comptage-national-oiseaux-des-jardins

    https://www.oiseauxdesjardins.fr/

    n'oubliez pas de compter !

    1, 2, 3 comptez !

     


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique