Je profite de mes vacances pour flâner dans les châteaux de la Loire. Noël est passé mais les décorations durent encore. Ainsi pendant que Gilles s'est attaqué à la peinture de la salle de bain, je me suis échappée avec Catherine pour découvrir Cheverny et son monde merveilleux de Noël.

Chaque château a sa particularité et vaut le détour. Celui de Cheverny me fait penser au Noël d'une belle maison bourgeoise remplie des enfants de la famille, des cousins, cousines. Je les imagine courant de pièces en pièces, ouvrant des yeux grands comme des soucoupes et faisant, comme moi, des oh que c'est beau ! des oh que ça brille ! attrapant au passage une poupée, un nounours ou se remplissant les poches de bonbons colorés.

Courons donc dans les pièces du château. Allez tenons nous par la main dans une folle farandole. Ne cassez rien !

Un grand livre avec une recette de pain d'épices accueille les petits et grands gourmands

Joyeux, coloré, sucré, dommage que l'on ne puisse pas s'approcher davantage... ou heureusement :)

Ce qui est agréable dans un château privé, c'est que l'on a un peu le sentiment d'être invité à une fête de famille. Ca et là quelques objets personnels qui font que les pièces sont chaleureuses et vivantes.

Je vous laisse pour aujourd'hui avec ce goûter servi sur un joli guéridon. A suivre...

Que serait un château sans son parc et celui de Chenonceau est magnifique. Il y a bien entendu le parterre de Diane de Poitiers et celui de Catherine de Médicis qui rivalise de beauté même en hiver, mais aussi le jardin de la comtesse de Villeneuve qui souhaitait en 1825 un parc à l'anglaise. Des arbres millénaires, des petits coins, le chant des oiseaux, des écureuils...

Le rosier 'Louise Dupin'. Celui là il me le faut !

 Il faut voir la ferme du XVIe, le potager des fleurs, le bâtiment des Dômes, l'apothicairerie de la reine et la cave. Il faut voir encore l'orangerie, le salon de thé, la galerie des attelages.

Fin 

C'est la pause, la trêve des confiseurs entre deux fêtes. 

"Pendant les fêtes de fin d’année, le ralentissement de l’activité politique, boursière et sportive est parfois appelée «la trêve des confiseurs». Cette expression remontant à la seconde moitié du XIXe siècle est née après de très vifs débats à l’Assemblée nationale.

Les hommes politiques de la IIIe République avaient alors décidé d’interrompre ces séances mouvementées pendant le mois de décembre, afin de «ne pas troubler l’activité économique», comme certains le précisaient. Ils étaient alors prêts à tout pour favoriser le commerce, car le pays se relevait à peine de la guerre franco-prussienne (1870-1871).

Vous êtes peut être en vacances ? Je travaille cette semaine et je rêve encore un peu avec vous de cette merveilleuse journée de Noël au château de Chenonceau.

Chambre de Catherine de Médicis

et ce n'est pas fini !

Chambre de César de Vendôme

 Le vestibule du second étage

 Du rose pour la chambre de Gabrielle d'Estrées

Du blanc pour la chambre de la triste Louise de Lorraine (la couleur du deuil royal)

A suivre... le parc

Je regarde les photos de cette belle journée de Noël dans le château de Chenonceau.  J'espère ne pas trop vous ennuyer avec cette balade. Le jardin dort et la jardinière rêve. Rêver permet d'oublier la tristesse du monde.

Chaque chambres, salons, cabinets et galeries ; chaque guéridon, buffet, table sont décorés

Chambre Louis XIV

La couleur des murs détermine la couleur des compositions florales

L'univers onirique de la créatrice Charlotte Terriou emplis d'une poésie issue des contes de notre enfance ont pris naturellement leur place sur cette table d'une fête qui se passe en pleine forêt 

 A suivre...

Je continue à faire le tour du château, appareil photo à la main. j'essaie de ne rien rater. Toutes les pièces, déjà superbes, sont magnifiquement décorées pour Noël.

Dans un grand vestibule

 La chambre de Diane de Poitiers

Dans les cuisines, du chocolat, des bonbons, des tas de gourmandises. Une odeur merveilleuse aiguise notre odorat. Il est interdit de toucher et une voix nous le rappelle sans cesse. Heureusement, car je pense que les visiteurs auraient une crise de foie.

En quittant les cuisines, une petite fille criait "maman, j'ai faim, j'ai faim, j'ai faim !!!!" J'aurai bien crier avec elle.

A suivre...